“Le monde est mauvais, l’homme aussi est mauvais. Ne faites confiance à personne et ne fréquentez pas les étrangers. C’est ce qu’on m’a appris à la maison et à l’école. Regardez le journal télévisé ou lisez la presse : l’homme est mauvais. Et peut-être même que c’est vrai et que 99 pourcents sont effectivement mauvais. Mais est-ce un hasard alors si Tsjick et moi, durant notre voyage, on a presque exclusivement eu affaire à ce un pourcent qui n’était pas mauvais?"
Wolfgang Herrndorf
Maik et Tsjick ne sont pas vraiment des modèles de réussite sociale. Maik appartient à ladite “classe aisée“ mais émotionnellement, il se sent négligé par ses parents incompétents. La famille de Tsjick est tout sauf bien intégrée et s’accroche quelque part au bas de l’échelle sociale. Les deux ados de quatorze ans dont personne ne se soucie claquent la porte : ils volent une jeep déglinguée et roulent vers le sud. Sans carte ni ouvre-boîte mais avec une destination bien en tête: la Wallochie.
Tsjick est un road-movie pur-sang. Un bon mélange de rebondissements, de clichés hilarants et d’humour caustique.
Les
créateurs Korneel Hamers (SKaGeN) et Mohamed Bari (e.a. Galafronie,
Action Malaise) se basent sur l’ouvrage du même nom de Wolfgang
Herrndorf. Un roman applaudi pour son style limpide, son humour et la
puissance des dialogues.
PLATEAU
Conception et jeu: | Korneel Hamers, Mohamed Bari & Clara van den Broek | |
Lumières: | Bronks
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Costumes & décor: | Julia Weisbrich | |
Bande son: | Bart Van Reyn & Le concert d’Anvers | |
Directrice de production: | Ellen De Naeyer | |
Production: | SKaGeN & Bronks, Villanella & DEStudio, Montagne Magique - avec le soutien de la Communauté Flamande | |