DÉSENCHANTEMENT

(ONBEZONGEN)

DE STANDAARD **** "une tragicomédie brillante"

DE MORGEN **** "un portrait crédible, sensible et en profondeur de l’homme qui a soif de pouvoir..."

LA LIBRE BELGIQUE "un monologue saisissant incarné par l’excellent Valentijn Dhaenens"

En tant que porte-parole de parti, membre du Cabinet des Affaires étrangères et de la Commission européenne et, aussi, auteur des discours e.a. de Karel De Gucht et José Manuel Barroso, Vincent Stuer a pu pénétrer au plus profond de la fibre politique. Ces postes lui ont permis d’observer et d’étudier de très près le pouvoir, et ses détenteurs. Parallèlement, Vincent Stuer est un frénétique des récits et des biographies politiques, et en quelques décennies, il s’est constitué une collection impressionnante d’anecdotes et de citations.

Onbezongen remonte aux premiers balbutiements de la vie politique: pourquoi les dirigeants prétendent-ils au pouvoir dans une démocratie, où le pouvoir est très relatif et où les politiciens sont tributaires des demandes des électeurs, des médias et des groupes d’intérêts? Pourquoi le politicien recherche-t-il la reconnaissance à travers un métier réputé pour être le plus impopulaire de tous?

Onbezongen part de l’idée que le talent du politicien cause aussi ultimement sa perte. Immanquablement, c’est sa motivation qui finit par le mener trop loin, sa force de caractère qui le déconnecte de la réalité, son charisme qui l’empêche d’atteindre ses buts, ou sa flexibilité qui lui vaut d’être accusé d’homme indigne de confiance et de n’être qu’un fantoche.

Onbezongen dresse le portrait de l’Homo Policiticus. Pas le politicien maladroit de Yes, Minister, ni cette machine idéalisée dans The West Wing, ni le sombre génie solitaire de House of Cards ou encore le has-been de Revue Ravage. La pièce pose un accent réaliste sur la manière dont notre monde occidental se sert du pouvoir. Elle est aussi une investigation quant aux raisons souvent irrationnelles de cette soif de puissance.